Lors de l'examen du projet de loi EGALIM, les dispositions relatives aux coopératives avaient été renvoyées à des ordonnances alors que ces dernières représentent 40 % à 50 % de l'agroalimentaire, selon les filières. Nous l'avons contesté et vous avez fini par organiser une concertation tant le sujet était d'importance. Hélas, le problème de la consolidation du modèle coopératif français n'a été qu'effleuré. Or, quand on aime le mouvement coopératif et que l'on entretient des relations étroites avec ses membres, en particulier son président, comme notre groupe s'attache à le faire, on se doit d'être critique et d'aider ce mouvement à se moderniser. Cela ne peut pas se faire au détour d'une proposition de loi. Les enjeux sont majeurs, tant au niveau de l'économie sociale que de celle des territoires. Un agriculteur sur deux est concerné ; un produit sur deux l'est également. C'est un très beau sujet pour la prochaine législature, qu'il faudra traiter de manière globale et systémique.