Dans le cadre du plan de relance, le plan Avenir montagnes prévoit notamment une réorientation des bâtiments désaffectés vers l'hébergement touristique, ce qui constitue une véritable opportunité pour le tourisme. Les crédits qui y sont affectés sont à échéance. Le massif vosgien bénéficie ainsi de 18 millions d'euros : 6 millions à échéance du 31 décembre de cette année et 12 millions à échéance du 31 décembre 2022.
En conséquence de la crise sanitaire, les banquiers sont de plus en plus réticents pour finaliser les tours de table financiers. Dans le cadre du plan de relance, l'aide peut financer jusqu'à 20 % d'un projet, ce qui pourra débloquer pas mal de situations. Les projets éligibles concernent notamment des bâtiments en friche. Dans le massif vosgien, plusieurs centres médicaux ont ainsi été fermés et déplacés dans les villes. Les bâtiments, souvent d'une facture remarquable, se situent dans des lieux qui ne le sont pas moins.
Nous avons des porteurs de projets mais encore faut-il leur laisser le temps de monter les dossiers. L'annonce du plan en mai et juin derniers, vous en conviendrez, ne permet pas d'obtenir en quelques mois les permis de construire ou autorisations d'unité touristique nouvelle (UTN). Les exigences administratives doivent être plus souples. Apparemment, les choses évoluent puisqu'au lieu d'un permis finalisé, purgé du recours des tiers, le dépôt d'un dossier semble suffire.
Pour éviter que ces bâtiments ne se transforment en verrues paysagères et pour donner un nouveau souffle à nos vallées et à nos montagnes, le plan Avenir montagnes doit permettre d'utiliser l'ensemble des crédits annoncés. C'est ainsi qu'il ne se réduira pas à un effet d'annonce.