Le groupe La République en Marche pense que pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises, il faut soutenir l'investissement et l'innovation des filières industrielles.
C'est exactement ce que nous faisons au travers de ce budget. Tout d'abord, nous soutenons les industries électro-intensives, avec 344 millions d'euros pour préserver leur compétitivité, et notre souveraineté s'agissant des matières premières. Nous dotons Business France de 85 millions d'euros pour accompagner les investissements étrangers en France. Nous finançons les pôles de compétitivité, avec 9 millions d'euros de crédits de gouvernance de l'État versés aux régions. Nous accompagnons la transition numérique des TPE et des PME, avec 9 millions d'euros pour favoriser leurs investissements dans la robotique. Les lauréats du concours French Tech tremplin recevront, eux, 1 million d'euros.
Au-delà de ces mesures, ce dernier budget est l'occasion d'observer certains résultats en matière de politique industrielle, à mettre en perspective avec les trente ou quarante dernières années et à comparer à 2017.
Le chômage devrait descendre à 7,6 %, ce qui n'était pas arrivé depuis treize ans. La France a connu plus d'ouvertures que de fermetures d'usines en 2017, 2018 et 2019. Et cela s'accélère, puisque 192 usines ont été créées au cours du seul premier trimestre 2021. La création d'emplois industriels est au rendez-vous : 80 000 postes sont ouverts dans l'industrie et attendent des candidats. Par ailleurs, 550 relocalisations ont été réalisées depuis un an dans les secteurs stratégiques, grâce à France Relance. La France est devenue la première destination européenne pour les investisseurs étrangers.
Voilà la réalité. Je salue les industriels et les salariés de l'industrie dont le travail remarquable est à l'origine de ces résultats : oui, nous pouvons être collectivement fiers de l'industrie française.
Notre groupe votera en faveur de l'adoption de ces crédits.