J'indique d'abord à M. Guillaume Kasbarian que les crédits de Business France n'étaient pas au cœur de mon avis budgétaire. Quant au solde net des créations d'emplois, les chiffres sont têtus : si l'on fait la différence entre les emplois industriels détruits et ceux qui ont été créés, on obtient un solde net de 10 000, et non de 80 000.
Les postes actuellement ouverts soulèvent la question de l'accompagnement des entreprises dans la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, et des plans de formation de nature à combler le décalage entre l'offre et la demande.
En matière de souveraineté industrielle et de relocalisation, nous avons essuyé des échecs. Celui de Naval Group est un symbole fort de renoncement. Dans ce contexte, pour paraphraser un grand Président de la République, Jacques Chirac, « c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses ! ».
Nous pourrons donc, à la fin, dresser le bilan des leviers mobilisés au service de la politique industrielle et du recouvrement de notre souveraineté ; et peut-être le ferons-nous avec les salariés et leurs représentants, ainsi qu'avec les collectivités territoriales qui se mobilisent au quotidien.