Je suis favorable à ces amendements de suppression parce que je considère que le logement social est celui des classes moyennes, qu'il bénéficie à tous les Français et qu'il a vocation à être réparti sur tout le territoire national. Il est vrai qu'il convient d'être vigilant pour les agréments, et c'est pourquoi j'ai signé avec Nadia Hai une circulaire qui appelle les préfets à les délivrer au cas par cas lorsqu'un risque pour la mixité sociale peut se présenter. En revanche, une interdiction générale inscrite dans la loi me paraît une mesure contre-productive et stigmatisante pour le logement social. De surcroît, dans de nombreux cas d'opérations de renouvellement urbain, de lutte contre l'habitat indigne ou de création de nouveaux quartiers, on a besoin de produire de nouveaux logements sociaux, y compris en PLAI, pour conserver de la mixité sociale – je pense par exemple à l'aménagement des Ardoines, à Vitry.