Il est vital de gérer la coopération entre grands industriels européens au niveau des États. C'est ce qui se fait déjà pour les grands appels d'offres : pour le RER NG, Alstom s'est rapproché de Bombardier ; nous avons déjà travaillé avec Siemens pour équiper en signalisation certaines de leurs locomotives. Cela se fait très bien, mais sans intervention de l'État.
Pour faire prendre la mayonnaise, il faut deux choses au niveau européen : une prise de conscience des États pour orchestrer cette coopération ; et la réelle mise en place d'un Buy European Act. En alliant ces deux ingrédients, l'« Airbus du rail » fonctionnera.