Nous poursuivons le cycle d'auditions que nous avons souhaité mener pour faire le bilan de l'action des principaux ministres relevant du champ de compétences de la commission des affaires économiques. Nous avons commencé avec M. Bruno Le Maire, le 14 décembre dernier, et entendrons prochainement M. Jean‑Baptiste Lemoyne, Mmes Agnès Pannier-Runacher et Emmanuelle Wargon ainsi que M. Franck Riester.
Nous recevons aujourd'hui M. Denormandie, pour dresser, en son nom et en celui de ses prédécesseurs, le bilan du quinquennat dans le domaine agricole. Avant M. Denormandie, ce ministère a connu trois autres ministres : M. Stéphane Travert, membre de notre commission, M. Didier Guillaume ainsi que M. Jacques Mézard.
Dans une enquête menée en juillet 2017 au sein de la commission, trente-six d'entre vous avaient cité l'agriculture comme figurant parmi leurs priorités. Cette appétence ainsi que les nombreuses attentes du secteur agricole ont conduit la commission à beaucoup travailler sur ce sujet : huit lois sont notamment passées sous ses fourches caudines.
À quelques semaines de la suspension des travaux, nous aurons l'occasion d'évaluer les lois adoptées au début du quinquennat, notamment la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (EGALIM).
Citons aussi –entre autres – les avis budgétaires annuels, rendus successivement par MM. Jean-Baptiste Moreau et Jean-Bernard Sempastous, ainsi que la proposition de loi portant mesures d'urgences pour assurer la régulation de l'accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires.
Le bilan est quantitativement très important ; je laisse M. le ministre en détailler la partie qualitative.