Intervention de Jean-Baptiste Moreau

Réunion du mardi 18 janvier 2022 à 17h20
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

Dans quelques semaines, les travaux de notre commission prendront fin et nous sommes nombreux à estimer que les sujets agricoles ont été nombreux, denses, riches et passionnants.

Monsieur le ministre, permettez-moi de saluer, au nom du groupe La République en Marche, votre engagement et votre disponibilité depuis votre prise de fonctions en juillet 2020. Je ne crois pas me tromper en disant que l'ensemble des filières agricoles les ont appréciés également.

Pragmatisme et ambition sont les deux mots qui résument le mieux votre action depuis dix-huit mois. Le premier caractérise votre approche des dossiers. Sur ceux qui ont donné lieu à des choix politiques souvent critiqués et compliqués – néonicotinoïdes, glyphosate – vous avez fait preuve de hauteur de vue mais aussi d'une conscience des réalités de terrain rare dans les ministères. Le second marque votre capacité à porter la voix agricole française lors des négociations sur la future PAC. Avec le concours du Président de la République, vous avez obtenu l'instauration du premier mécanisme commun en faveur d'une politique agricole plus vertueuse, plus verte, par le biais des éco-schémas.

L'ambition agriécologique que vous affichez s'inscrit dans le temps propre à l'agriculture et à l'agronomie, un temps long, qui n'est pas celui de la politique. Nous pouvons tous nous en féliciter.

Grâce à vous et grâce à la majorité, nous avons inversé la construction du prix pour permettre une meilleure rémunération de nos agriculteurs, à travers les lois EGALIM 1 et 2 – je souligne en la matière l'implication de M. Grégory Besson-Moreau et de M. Stéphane Travert ; nous avons augmenté et prorogé le crédit d'impôt en faveur de l'agriculture biologique ; nous avons revalorisé les retraites agricoles et instauré un mécanisme pour faire face aux risques climatiques en agriculture – je salue notamment le travail de M. Frédéric Descrozaille ; dans le cadre du plan de relance, nous avons consacré plus de 1 milliard d'euros en 2020 à la transition de notre agriculture, de notre alimentation et de notre forêt. Tout cela sans compter votre engagement pour la présidence française de l'Union européenne : dès hier, à Bruxelles, vous avez pu présenter vos ambitions environnementales, à l'occasion du premier conseil des ministres de l'agriculture sous cette présidence.

Monsieur le ministre, si notre Président de la République était candidat et réélu – ce que nous sommes quelques-uns à souhaiter ici – et si vous étiez à nouveau nommé au ministère de l'agriculture – ce que nous sommes aussi quelques-uns à souhaiter ici –, quelles seraient vos lignes directrices pour les cinq ans à venir ?

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