Le groupe Dem salue le bilan riche, durable et prometteur du quinquennat tant pour les agriculteurs que pour notre alimentation à tous.
Grâce à la loi EGALIM, nos enfants mangent mieux, les circuits courts sont favorisés et les débouchés pour nos agriculteurs se développent. Depuis 2017, l'équivalent d'un département français a été converti à l'agriculture biologique, grâce aux aides à la conversion. Nous avons aussi défendu les rémunérations des agriculteurs afin qu'ils ne soient plus la variable d'ajustement de la guerre des prix entre distributeurs.
Le bien-être animal est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. La loi visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes que nous avons votée en novembre dernier constitue une nouvelle étape historique pour la cause animale. À une époque où les vidéos choc d'animaux agonisants et maltraités inondent internet et où les ONG s'indignent à juste titre, relayées par les médias, rappelons quelques-unes de ses avancées : les sanctions applicables en cas de sévices graves, d'actes de cruauté et d'abandon sont renforcées – trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende ; il est mis fin à l'élevage des visons d'Amérique pour leur fourrure – il s'agit d'un enjeu animal, sanitaire et environnemental. Notre société a évolué, notre considération pour les être sensibles également. Monsieur le ministre, quelles mesures ont été prises pour améliorer les conditions d'élevage et d'abattage ?
Dans le cadre du plan d'investissement France 2030, le Président de la République a annoncé son intention de mener une véritable révolution agricole et alimentaire, fondée sur le numérique, la robotique ainsi que la génétique et dotée de plus de 2 milliards d'euros afin de mieux manger et de mieux produire. Comment comptez-vous mettre la condition animale au cœur de cette révolution ?