Pour ce qui est de votre action en matière de bien-être animal, vous avez réussi à mettre fin à deux pratiques particulièrement décriées dans l'élevage, la castration à vif des porcelets et le broyage des poussins. Nous pouvons également nous féliciter, de façon plus générale, de la fin progressive de la présence de la faune sauvage dans les cirques itinérants ou des orques et dauphins dans les delphinariums, ou encore de l'interdiction des élevages de visons. Étant particulièrement sensible au bien-être animal, je suis fière que la majorité ait obtenu de nombreuses avancées, dont vous avez été l'un des protagonistes.
Le contrôle des grands élevages dépend directement de votre ministère. En novembre dernier, des vidéos ont été publiées sur un élevage de poulets de l'entreprise Le Gaulois, à Saint-Saturnin-du-Limet : on y voit des cadavres jonchant le sol, des bacs d'équarrissage où grouillent des vers, des canons à poulets, un salarié commettant des actes de maltraitance… Le bien-être animal n'y est qu'une très lointaine préoccupation. Or, sur son site internet, la marque met en avant un engagement en la matière.
Ce n'est pas la première vidéo qui met en lumière des pratiques choquantes, immorales, voire illégales dans les élevages intensifs. Quel bilan tirez-vous des contrôles des élevages effectués par les services de votre ministère ? Quelles mesures pourraient-elles les rendre plus performants ? Quelles sanctions peut-on appliquer pour éradiquer ces pratiques ?