Merci, Monsieur le ministre, pour le dialogue permanent que vous avez entretenu avec tous les élus, quelle que soit leur sensibilité politique. La défense de notre agriculture dépasse en effet les clivages partisans et nécessite une mobilisation collective très forte. À cet égard, nos territoires de montagne doivent être plus spécifiquement soutenus. Ils sont en effet confrontés à des difficultés supplémentaires, tout en participant au dynamisme de notre modèle agricole.
Je prendrai pour exemple la filière du lait de montagne, que j'ai étudiée avec Mme Pascale Boyer dans le cadre d'une mission d'information – mais il pourrait être étendu à l'ensemble des produits de montagne. Nous avons suggéré plusieurs pistes en faveur d'une reconnaissance des spécificités du lait de montagne, avec la création d'une certification officielle valorisante, fondée sur des critères tels que la surface en herbe, l'alimentation ou encore le fait que les vaches disposent d'une certaine surface extérieure. Pour cela, les acteurs de la filière ont besoin d'un soutien très clair et très puissant de l'État. Pouvez-vous nous confirmer que vous êtes prêt à travailler avec nous sur ce sujet essentiel pour assurer la pérennité d'une activité indispensable au maintien de la vie économique et sociale dans les territoires de montagne ?