Les manifestations concrètes du changement climatique sont désormais quasi quotidiennes. Nos fermes ne font pas exception : elles y sont de plus en plus exposées. Alors que certains voient dans l'agriculture une des causes des dérèglements que nous vivons, d'autres, dont vous faites partie Monsieur le ministre, considèrent qu'elle est une partie de la solution. Il faut saluer cette vision positive porteuse d'avenir pour nos agriculteurs.
Comme vous, je crois dans les capacités d'adaptation de nos exploitations. Avec le Varenne de l'eau, à votre initiative et grâce à l'action de M. Frédéric Descrozaille, la France prépare, dans le cadre d'une vaste concertation, des solutions pour toutes les productions. Une première avancée très concrète, attendue de tous, se dessine avec l'adoption récente, en première lecture, du projet de loi portant réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture. Le Varenne de l'eau s'attache à identifier des solutions dans deux autres domaines : celui, technique, des systèmes de production et celui, de plus en plus prégnant, du stockage et de l'usage de l'eau. Sur ce dernier point, pouvez-vous nous faire part des perspectives d'évolution techniques et surtout réglementaires ?