Vous déclarez en même temps vouloir donner plus d'autonomie aux établissements hospitaliers. Mais quelle liberté leur laisse-t-on quand l'encadrement budgétaire est aussi serré ? C'est la promesse d'un abandon chaque jour un peu plus grand. Loin d'innover, ces choix continueront d'aggraver la fracture sanitaire dans le pays.
Car les défis auxquels nous avons collectivement à faire face sont immenses : le vieillissement de la population, la progression des affections de longue durée et des maladies chroniques – qui concernent aujourd'hui dix millions de nos concitoyens – , ou encore l'aggravation des déserts médicaux, qui nécessite l'implantation d'hôpitaux de proximité.