En matière de transformation énergétique du logement, un changement de perception s'est opéré sur le terrain : nos concitoyens et les collectivités ont pris conscience que la rénovation thermique est une priorité. Les sommes importantes allouées dans le cadre du plan de relance et du dispositif MaPrimeRénov' y ont contribué, mais je suis convaincu que nous avons réussi un tournant profond en prenant acte de l'impérieuse nécessité de tout mettre en œuvre pour éviter les émissions de gaz à effet de serre.
La rénovation des quartiers urbains doit jouer un rôle important dans l'amélioration des performances énergétiques des logements. À cet égard, je veux faire part de la difficulté qu'ont les maires élus en 2020 pour entrer dans le NPNRU. Certaines des municipalités précédentes n'ont ni déposé, ni préparé de dossiers ; les bailleurs sociaux sont parfois prêts mais leurs travaux n'incluent pas les réseaux, l'éclairage public ni la voirie. C'est le cas de Lucé, dans ma circonscription d'Eure-et-Loir, qui, bien qu'accompagnée par l'agglomération chartraine et la préfecture, ne parvient pas à trouver les financements nécessaires à la rénovation de quartiers qui en ont grand besoin.
Peut-on envisager de réintégrer dans le NPNRU les communes qui, comme Lucé, ont été lésées par les conseils municipaux précédents ?