Hier soir, nous avons eu, pour la quatrième ou cinquième fois, une longue réunion tripartite avec la direction de Nokia, et le Gouvernement, représenté par la nouvelle secrétaire d'État et son cabinet.
Conscients que les promesses en matière d'embauches ne seront pas tenues, nous avons dû retravailler sur les engagements, et nous avons obtenu que l'on atteigne le chiffre de 4 200 salariés le plus rapidement possible. Cela passe aussi par l'embauche de jeunes ingénieurs pour faire évoluer la pyramide des âges d'une entreprise vieillissante.
À la fin du mois d'octobre, on comptait 3 922 salariés sur les 4 200 promis. Il faut ajouter les 113 embauches pour lesquelles un contrat est signé, mais aussi comptabiliser les départs dus au plan social en cours. Si l'on arrêtait les comptes aujourd'hui, cela donnerait 3 954 personnes dans le périmètre ALUI et Bell Labs au mois de mars – date à laquelle arrive le dernier salarié recruté à ce jour.
La direction des ressources humaines a fait décoller le processus d'embauche : actuellement, entre quinze et vingt contrats de travail sont signés par semaine. Ce rythme est passé de cinq à dix puis à quinze embauches hebdomadaires, et nous espérons qu'il s'améliorera encore. Il n'est pas tout à fait stable, car cette nouvelle vigueur des recrutements ne remonte qu'à un mois ou un mois et demi.