Nous accueillons généralement les consommateurs pour résoudre leur difficulté particulière. Ils attendent donc une réponse spécifique à leur litige et nous n'interrogeons les élus locaux ou les parlementaires que lorsqu'est en jeu un déséquilibre plus global ou une anomalie dans la réglementation. Nous invitons aussi nos structures locales à ne pas nécessairement faire remonter les problèmes vers la structure fédérale, car des solutions peuvent émerger à leur niveau. Sans doute devons-nous nous poser la question de l'opportunité de le faire davantage. Ma crainte est qu'en l'absence de réponse des parlementaires qui soit satisfaisante pour les consommateurs, cela ne soit contre-productif pour la relation entre ceux-ci, qui sont aussi citoyens et électeurs, et les pouvoirs publics.