Je suis un peu agacé par ceux qui prônent le débat et déguerpissent dès qu'ils ont fini de parler…
Je réfute ensuite la comparaison entre l'Assemblée nationale et une entreprise. Pour participer à cette réunion d'une heure et demie et y prendre la parole moins de deux minutes, je serai parti de chez moi pendant près de vingt-quatre heures : je ne suis pas certain que cela soit conforme aux critères de fonctionnement des entreprises…
Cadre dans une collectivité territoriale, j'ai été formé à la gestion de crise et aux plans communaux de sauvegarde, qui s'organisent d'abord autour du rassemblement ou de la dispersion ; avant de s'emballer sur le numérique, il faut réfléchir à nos modalités de rassemblement en cas de crise. Les plus menacés étant les petits groupes ou les individus isolés, notre travail est important pour l'opposition. Enfin, englober tous les types de crise serait illusoire. Soyons pragmatiques et ne retenons que deux ou trois hypothèses de travail.
Les services de l'Assemblée pourraient-ils nous fournir une note sur les obstacles juridiques au vote à distance ?