Ce qui est fait est fait : ça n'a pas été extraordinaire, tout le monde ne l'a pas bien ressenti mais, au bout du compte, cela a fonctionné. Il n'y a pas eu de drame individuel, ni de drame collectif. Les lois qui devaient être votées ont été votées et les quelques recours qui ont été déposés devant le Conseil constitutionnel n'ont pas abouti, donc tout va bien.
Nous avons démontré que nous étions capables de nous adapter, sans aucun texte et sans modification du règlement. Ce qui reste à préciser, selon moi, c'est le moment où l'on se trouve dans une situation de crise – cela ne fera pas toujours l'unanimité. Si on a une panne de réseau de quelques jours, est-on en situation de crise ? Doit-on modifier nos méthodes de travail ? Ou bien peut-on se contenter de reporter l'examen des textes à l'ordre du jour ? Notre discussion est intéressante mais je crains que la montagne n'accouche d'une souris… Je ne suis pas sûr qu'il faille inventer des choses extraordinaires. Tout ce qui est possible n'est pas forcément souhaitable.