Merci pour votre présentation très riche à laquelle je souscris largement.
Je crois que c'est la continuité du fonctionnement de nos institutions et de la démocratie parlementaire qui doit nous guider. Il faut établir un cadre pour de futures crises, quelles qu'elles soient, sans théoriser un « Parlement dégradé » ou un « état d'urgence parlementaire ». On doit éviter de créer un cadre dérogatoire ou un règlement bis. En revanche, on peut envisager des ajustements et une procédure claire pour gagner en agilité, grâce à des solutions de repli numériques et physiques. Au-delà de la situation actuelle, des crises de nature sécuritaire ou environnementale pourraient nous empêcher de siéger dans les bâtiments de l'Assemblée.
Il faut assurer une représentation politique équilibrée, garantir le droit de vote individuel, respecter les droits de l'opposition et réfléchir à la gouvernance. Qui prendra les décisions en cas de crise ? Il est important de ne pas avoir à se poser la question le moment venu. Il faut une procédure et un groupe chargé de prendre les mesures nécessaires.