J'ai également des réserves à l'égard d'une gouvernance spécifique. On doit tout faire pour maintenir le fonctionnement normal de notre institution. Il est dangereux de recourir dans la durée à des pratiques dérogatoires, et le droit parlementaire n'est pas autonome : il s'inscrit dans le cadre de la Constitution.
Je suis défavorable à l'instauration d'un protocole trop rigide, car tout dépendra de la nature et de la gravité de la crise. Il est beaucoup question, actuellement, de délibération et de vote à distance, mais cela ne serait pas possible en cas de crise des systèmes d'information. Il faut essayer d'anticiper mais sans trop entrer dans les détails : mieux vaut s'en tenir à une approche minimaliste. Ce sera probablement au bureau de décider en cas de crise.