Lorsque nous avons décidé de créer ce groupe de travail de la conférence des présidents, au mois de mai, nous avions à cœur de créer un espace de discussion souple et transpartisan. Il s'agissait de débattre, sans tabous ni préjugés, de la capacité de l'Assemblée nationale à faire face à la crise sanitaire, mais aussi à tout autre type de situation exceptionnelle. Comment permettre à l'Assemblée de poursuivre ses missions constitutionnelles en période de crise, comment préserver le débat démocratique par gros temps ? Telle était la question – j'allais dire le défi – juridique, mais aussi technique, organisationnelle et, bien sûr politique, qui était la nôtre, la vôtre.
Je veux saluer le travail accompli en quelques mois sous l'impulsion du président Sylvain Waserman, que je remercie pour son engagement. Entretiens avec chacun des groupes politiques de l'Assemblée, séances thématiques, réunions plénières : c'est une étude approfondie qui a été réalisée ; nous ne pouvons que nous en féliciter.
C'est également un travail collectif et aussi consensuel que possible qui a été mené, les contributions des groupes politiques ayant permis de faire évoluer, jusqu'au dernier moment, les conclusions, afin de prendre en considération, autant que faire se peut, les différents enjeux et les différentes sensibilités. Je remercie chacun d'entre vous pour cet investissement qui a contribué à enrichir le travail d'une réelle diversité d'expériences.
J'ose enfin avancer que cette réflexion a déjà porté ses fruits. Alors que nous sommes frappés par la deuxième vague de l'épidémie, nos modalités de réaction ont évolué et se sont améliorées ; vos discussions n'y sont certainement pas étrangères.
Je ne doute pas que les conclusions du rapport permettront, sur des sujets multiples, d'enrichir, à l'avenir, nos méthodes de travail dans des circonstances exceptionnelles.
Les conclusions du groupe de travail seront présentées et débattues en conférence des présidents lors de sa prochaine réunion, mardi 17 novembre, à 9 heures.