Au nom du groupe La République en marche, je salue la méthode adoptée par le président Waserman, dont les discussions bilatérales avec chacun des groupes ont été essentielles.
Notre mission soulevait, en effet, de grandes difficultés juridiques, techniques, mais aussi politiques. Il nous fallait éviter plusieurs écueils ; je crois que nous y sommes parvenus. D'abord, nous focaliser sur la crise actuelle, sous le coup de l'émotion, au lieu d'anticiper les crises futures. Ensuite, faire de l'outil technologique une fin en soi et non un moyen. L'idée, en effet, n'était pas de créer un Parlement virtuel, peuplé de députés virtuels ; notre groupe a été très attentif à cet égard : des députés connectés, oui, mais non virtuels. Enfin, nous ne devions pas oublier de préserver le rôle du député en circonscription, qui a été essentiel pendant la crise présente et le sera certainement lors des crises futures. La création d'une boîte à outils permet de traiter cette difficulté.
Notre groupe a enrichi le texte, notamment s'agissant des outils numériques. À ce propos, il nous faudra, demain, disposer d'outils souverains et, à cette fin, nous devrions encourager le développement d'applications françaises dans les semaines et les mois à venir.
Dans cette crise entièrement inédite, notre institution a besoin d'agilité. Les propositions du groupe de travail témoignent d'un consensus à la hauteur du défi que nous avions à relever pour que notre Assemblée puisse aborder les crises futures.