C'est un élément important, bien sûr. Les Britanniques exportent leur pêche vers un marché de 560 millions de consommateurs. Chaque jour, 1 200 camions transitent sur leur territoire, toute marchandise confondue. Mais il importe aussi de savoir ce que devient notre marchandise qui est débarquée dans les ports britanniques. Nous appartient-elle toujours ? Est-elle britannique ? Cette interrogation est liée à la question de la ressource. Depuis Boulogne-sur-Mer, vingt minutes de navigation suffisent pour se retrouver chez les Anglais. La marge de manœuvre est donc étroite.