Nous avons deux usines de transformation de poisson, à Boulogne-sur-Mer et à Lorient. Il convient de scinder l'activité d'élevage, notamment norvégienne, et le travail effectué sur le saumon par notre usine de Boulogne-sur-Mer.
Par ailleurs, comme la plupart de nos collègues, nous travaillons en nord Écosse sur des bases embarquées. Cela présent l'intérêt de pouvoir travailler du poisson frais en France. En effet, pour gagner du temps, il revient par la route et non par la mer. Nous avons besoin de savoir si nous pourrons continuer à travailler en base avancée en Écosse. Nous sommes une société française, sans aucun actionnaire britannique. Quelles seront, demain, nos capacités à continuer à débarquer ? Aujourd'hui, nous débarquons essentiellement à Lochinver, et la première pesée de nos débarques se fait en France. Il s'agit donc de poisson français, débarqué et pesé en France et subissant la taxation des criées françaises. Si nous ne pouvons plus travailler ainsi, nous rencontrerons un important problème de qualité et de fraîcheur. Cela intéresse directement les grosses places de transformation de poisson. Boulogne-sur-Mer représente 5 000 emplois directs et indirects. Lorient et Guilvinec en représentent 3 000 chacun.