Dans la filière ovine, nous sommes dépendants des importations puisque notre production française représente à peu près 50 % de nos besoins en termes de consommation. Nous importons 60 000 tonnes de viande ovine du Royaume-Uni, avec un effet dit de swap : nous achetons des viandes produites au Royaume-Uni, qui importe lui-même des viandes – principalement congelées – de Nouvelle-Zélande ou d'Australie. Aussi nous interrogeons-nous sur l'avenir de ces flux. Si une évolution se faisait jour, pour des raisons de prix, notamment, nous pourrions être coupés du marché du Royaume-Uni, qui fournit des viandes de qualité tandis que celles de Nouvelle-Zélande et d'Australie ne sont pas du tout de niveau comparable.