Un peu de bifteck haché surgelé qui n'est pas vendu en grandes et moyennes surfaces (GMS), mais qui se retrouve dans les circuits de la restauration collective, notamment publique. D'où l'importance de reprendre l'objectif des États généraux de l'alimentation dans le plan de la filière bovine, qui vise à monter à 50 % de viande produite localement, dont 20 % de bio et 30 % sous signe de qualité à l'horizon de 2022 ou 2023. Aujourd'hui, la viande qui se retrouve dans les assiettes des hôpitaux et des écoles provient à 65 % de l'étranger.
Nous importons ce que nous ne produisons pas suffisamment, à des prix inférieurs aux nôtres, et nous exportons ce que nous ne consommons pas.