Le coût varie selon les types de culture et les pratiques culturales, comme le montrent les trois évaluations dont je dispose. Pour la viticulture, le principe est que l'on ne pourrait plus pulvériser de glyphosate entre les rangs mais qu'une tolérance demeurerait, avec des doses moindres, sous les rangs. Cette approche induit des surcoûts non négligeables qui exigent un soutien : ils sont de l'ordre de 250 euros par hectare, soit 5 % environ de l'EBE. Pour l'arboriculture, le surcoût par hectare serait de 120 euros mais pourrait s'élever à 432 euros en cas de désherbage entièrement mécanique ; c'est pourquoi le plan de relance alloue une forte somme à l'achat d'équipements, ce surcoût représentant environ 10 % de l'EBE. Pour les grandes cultures, agriculture de conservation des sols mise à part, le surcoût, bien moindre, est estimé entre 5 et 10 euros par hectare.