Tous ces systèmes ont besoin d'identification et d'authentification sur le long terme. À chaque fois qu'une banque aura besoin de conquérir un client ou qu'un client aura besoin de signer un contrat de prêt de manière dématérialisée, il sera nécessaire d'attester de son identité : c'est un besoin pérenne.
Notre objectif est de ne pas nous faire dépasser par des solutions d'identité privées : c'est la priorité. Pour cette raison, et compte tenu du fait que les sommes évoquées peuvent être supportées par l'État, nous pensons qu'il faut d'abord conquérir les usages en déployant les services le plus vite possible. Une banque ou un opérateur de santé ne doit pas avoir à se demander s'il va recourir à la solution de l'État ou à une solution d'une entreprise privée, américaine par exemple : il doit être évident pour lui ou pour elle qu'il faut recourir à la solution d'identité de l'État.
La question financière peut faire partie du débat, d'autant qu'on sait qu'une partie du business model des grandes entreprises américaines est de s'imposer par la gratuité, puisqu'elles gagnent de l'argent de manière différente. Pour l'ensemble de ces raisons, dans un premier temps, nous préférons apporter un service gratuit à un nombre restreint de fournisseurs. Cela aura un coût mais tant que cela est supportable et limité, autant mettre le pied dans la porte !