(Interprétation de l'anglais.) Mettre en place un tel projet au niveau national serait d'une échelle tellement supérieure à la nôtre que nous apprendrions certainement de vous. Je ne pense pas que notre expérience, limitée à 6 % du budget de construction, soit vraiment transposable à votre niveau, c'est très ambitieux. Mon cœur d'administratrice est très stressé à cette seule pensée ! Mais c'est très enthousiasmant, je suivrais cela de très près.
J'ai entendu parler d'une expérience en France, permettant aux personnes de voter pour les projets qu'ils souhaitent. La Nouvelle Orléans a fait la même chose, mais c'est un peu effrayant de laisser complètement la décision aux citoyens. Je n'ai pas la sensation que notre expérience soit transposable à cette échelle.
Je n'étais pas partie à ce projet lors de sa mise en œuvre, étant arrivée en 2014, je ne sais donc pas pourquoi il a été décidé de le restreindre aux constructions nouvelles et à la maintenance. Mon impression, et ce que j'ai entendu dire, est que c'était une bonne façon de commencer : il s'agit d'un domaine restreint, ce sont des projets visibles par les citoyens. Il ne s'agit pas seulement de maintenance, mais aussi de nouvelles constructions, donc sont inclus les terrains de jeux, de nouvelles structures, des œuvres d'art dans la ville, le paysage.
Je pense que l'idée était aussi de montrer aux citoyens que les projets qu'ils choisissaient étaient effectivement réalisés et qu'ils étaient écoutés, c'est particulièrement évident avec un bâtiment. Maintenant, il y a une demande pour élargir le champ de l'expérience à d'autres catégories, et nous devons trouver des moyens pour le faire. Cette année, pour la première fois, d'autres catégories de projets sont prévues, par exemple en matière de propreté. Donc nous espérons que cette démarche ne restera pas limitée au domaine des nouvelles constructions et de l'entretien très longtemps.