Pour cette première table ronde, organisée à huis clos, ne sont donc présents dans cette salle que les intervenants, les députés, les sénateurs et les membres du secrétariat de l'Office. Le compte rendu sera soumis à chaque intervenant, qui pourra le relire et supprimer tout propos qu'il estime, pour des raisons de sécurité, ne pas devoir être porté sur la place publique.
Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST) vise à protéger les savoirs, savoir-faire et technologies les plus sensibles des établissements publics et privés localisés sur le territoire national, dont le détournement ou la captation pourraient : porter atteinte aux intérêts économiques de la nation ; renforcer des arsenaux militaires étrangers ou affaiblir les capacités de défense de la nation ; contribuer à la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs ; ou encore être utilisés à des fins terroristes sur le territoire national ou à l'étranger.
Pour répondre à ces questions, je souhaite la bienvenue à Mme Claire Landais, secrétaire générale de la défense et de la sécurité nationale, M. Thierry Matta, directeur général adjoint de la sécurité intérieure (DGSI), et M. Guillaume Poupard, directeur général de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI).
Madame Claire Landais, vous êtes secrétaire générale de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), c'est une responsabilité éminente que j'ai déjà croisée dans ma vie professionnelle, notamment comme ministre de la défense. Pouvez-vous nous préciser le dispositif mis en place pour protéger le potentiel scientifique et technique (PPST) de la nation ?