Si je peux me permettre de compléter ce point de vue par le ressenti du terrain, c'est qu'évidemment, même si je ne mets pas en doute tout ce qui vient d'être dit dans l'intention et dans la manière avec laquelle c'est réalisé, y compris sur les chiffres, la cascade des gens en place pour la mise en œuvre de ces règles fait que chacun essaye de se protéger, d'en « rajouter une couche ». Ce qui fait qu'à la fin, au niveau du laboratoire, dès qu'il y a une coopération internationale, dès qu'il y a le moindre aspect international, on a l'impression de ne pas pouvoir « lever le petit doigt » sans que cela remonte, au minimum au fonctionnaire de sécurité et de défense (FSD) de l'établissement, voir au HFSD du ministère, pour une coopération avec une entreprise étrangère, un déplacement à l'étranger, l'accès de stagiaires dans des locaux, etc. Ce qui génère au total, en pratique, un énorme surcoût de bureaucratie pour le laboratoire, j'y reviendrai tout à l'heure dans mon intervention.