Intervention de Valéria Faure-Muntian

Réunion du jeudi 24 janvier 2019 à 9h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValéria Faure-Muntian, députée :

Merci Monsieur le vice-président. J'ai plusieurs questions. Tout d'abord, je voulais compléter celle du président, on a d'un côté les OIV et de l'autre les ZRR. Est-ce que, par moments, cela se recoupe ? Est-ce que, même si vous n'allez pas faire le tour de l'ensemble des ZRR, cela a un sens de les regrouper ? Dans votre discours à tous, il ressort que l'humain est le maillon faible de la sécurité, informatique ou physique. Donc est-ce qu'il n'y a pas un souci de formation et d'explication ? Est-ce qu'on ne devrait pas l'approfondir, sachant qu'aujourd'hui, le ministre de l'éducation nationale, en coopération avec le secrétaire d'État au numérique, met en place un certain nombre de formations technologiques et numériques dès le collège, puis le lycée ? Est-ce que la sécurité, et la sécurité numérique en particulier, ne seraient pas des sujets à inclure ? On en a déjà parlé à plusieurs reprises, M. Poupard estime qu'on est encore au XVIIe siècle en termes d'hygiène numérique, est-ce qu'on ne devrait pas en faire plus ? Juridiquement, au niveau national et international, est-on à la hauteur pour poursuivre les intrusions physiques et numériques ? Ou alors y aurait-il un arsenal à développer, aux niveaux national et international, pour améliorer nos capacités à poursuivre en justice ces criminels, qui essaient de détruire ou voler un certain nombre de données ?

S'agissant de la présence des étudiants étrangers, nous ouvrons de plus en plus de droits aux scientifiques étrangers pour les attirer, pour travailler en France. En amont de l'acceptation de leur visa ou de leur contrat, ne devrait-on pas s'interroger sur qui ils sont et d'où ils viennent ?

Une dernière question sur l'accès aux ZRR : pour combien de temps est-il autorisé ? Est-ce qu'on contrôle régulièrement, comment surveille-t-on dans la durée, sachant que la personne peut soit rester endormie pendant longtemps et s'activer plus tard, soit être un ressortissant français qui est embrigadé ou payé pour faire une action ? On a évoqué la question du terrorisme, un rapport a été récemment réalisé sur la présence de personnes radicalisées dans les services sensibles de l'État. Le même problème n'existerait-il pas dans les ZRR ? Est-ce qu'on « rebrasse le stock » pour apprécier l'évolution de la personnalité de ceux qui y ont accès ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.