Au plan administratif, l'INSMI est placé sous l'autorité du PDG du CNRS, il dispose de tous les outils de l'organisme de recherche CNRS en termes de personnel, de subvention de l'État, etc. qui vont ensuite dans les laboratoires. Au plan scientifique, cet institut a une particularité : une mission nationale d'animation et de coordination dans le domaine des mathématiques. Là est ma responsabilité. Parmi ses missions, il doit favoriser l'excellence dans toutes les branches de la discipline mathématique, développer l'action internationale et favoriser la mobilité des chercheurs. L'INSMI ne fait pas de recherche en lui-même, mais il l'organise au travers d'un réseau de 41 laboratoires, des unités mixtes de recherche (UMR) avec le plus souvent des universités, 11 fédérations de recherche, des réseaux sans mur qui sont des regroupements thématiques. Sur une population de 4 000 professionnels en mathématiques en France, 90 % de cette communauté est concernée par ce dispositif CNRS, et donc peut utiliser les outils développés à la fois par l'institut et aussi par le CNRS. Je n'ai pas la responsabilité d'hébergeur. La plupart du temps, les laboratoires sont hébergés par nos partenaires universitaires.