, a estimé que la note récemment publiée par Mounir Mahjoubi était très complète et très accessible et qu'elle pourrait être jointe à la note de l'Office.
Le GPS n'est pas accessible partout, par exemple dans le métro, au contraire de la technologie Bluetooth ; que celle-ci donne en revanche une position relative et non absolue ; que les utilisateurs ne peuvent être prévenus d'un « contact » que sur la base du volontariat ; qu'enfin, en ce qui concerne les tests, les faux positifs sont extrêmement faibles mais les faux négatifs sont très nombreux, ce qui est le plus important pour juger de l'efficacité de l'application.
Les applications de traçage ne seront donc pas un outil magique pour limiter la circulation du virus, mais quand bien même elles seraient peu utiles, autant essayer : quand on cherche à sauver quelqu'un de la noyade, on ne se demande pas si la bouée que l'on a sous la main est bien homologuée et si elle offre toutes les garanties de succès. Ce discours doit être relayé massivement par les pouvoirs publics, qui doit afficher clairement que même si le dispositif se fonde sur le volontariat, il ne pourra être efficace que si 60 % de la population au moins l'utilisent.