, a estimé qu'en matière d'intégrité scientifique, il ne faut pas craindre de faire explicitement référence au professeur Didier Raoult et à l'hydroxychloroquine. Une confusion s'est cependant installée dans le débat public entre l'enthousiasme du grand public, soulevé par les déclarations fracassantes du professeur, et la capacité des médecins – qui, bien sûr, n'est pas absolue – à prescrire le médicament de leur choix, qui a été ici réduite par une interdiction très mal perçue. Alors que la situation était encore très peu claire, il était délicat pour un praticien de dire à un patient : « on ne peut pas vous donner ce médicament parce que cela est désormais interdit ».
Cela ne remet pas en cause la nécessité de procéder à la recherche médicale avec la plus grande rigueur scientifique et selon les méthodes habituelles : essais randomisés, en double aveugle, etc.