, a approuvé cette observation et souligné que le bilan du confinement commence à apparaître lourd : dérives psychologiques ou psychiatriques, augmentation très importante des violences domestiques, phénomènes d'addiction, en particulier à l'alcool, malades ne venant pas se faire soigner, etc.
Pour aller au fond des choses, il faudra aussi prendre en compte le bilan humain résultant, en ricochet, de la crise économique à venir, avec un nombre indéterminé de personnes souffrant de troubles liés au chômage, de désorientation ou de dépression. Ainsi, le niveau d'anxiété général est élevé, en particulier parmi les enseignants contactés en circonscription. Leur mauvais état psychologique relève parfois d'une peur panique à l'idée de sortir du confinement. Avec tous les messages anxiogènes véhiculés par les médias, le confinement a un réel impact sur la santé ; il va certainement influer sur les statistiques de mortalité dans les années à venir.
À l'heure actuelle, la surmortalité apparaît comparable à celle résultant de la canicule de 2003, même si elle montre une croissance plus rapide. Dès à présent, l'année 2020 apparaît exceptionnelle sur ce plan.