, a salué la qualité du travail réalisé, qui permet aux membres de l'Office de disposer de notes éclairantes, permettant de contredire les informations erronées qui circulent massivement. Ces notes mériteraient donc d'être diffusées plus largement, afin d'informer le plus grand nombre.
Néanmoins, la note présentée ne met pas suffisamment en relief le sujet de la mortalité, au risque de laisser croire que les modèles permettent de l'évaluer, alors que ce n'est pas le cas. Le modèle SIR se concentre à bon escient sur le compartiment I des individus infectieux, en lien avec la capacité du système hospitalier à traiter les malades les plus atteints, alors que le compartiment R confond personnes guéries et décédées, ce qui s'avère assez déroutant et mérite d'être mis en évidence.
Il serait donc utile de signaler que l'évaluation de la mortalité constitue l'une des limites de ces modèles, d'autant que leurs prévisions ont justifié beaucoup de décisions, notamment le confinement. Ainsi, les dernières communications officielles présentaient une évaluation, à hauteur de 60 000 à 65 000, du nombre de morts évitées par le confinement. Pouvoir s'appuyer sur des modèles précis serait évidemment beaucoup plus robuste, solide, compréhensible, fiable et sécurisant du point de vue de la communication.