est convenu que les comparaisons souhaitées par Jean-Luc Fugit permettraient d'arbitrer, dans un temps ultérieur, le débat sur le nombre de morts évitées par les mesures de confinement.
Il ressort clairement de données de l'Insee qu'un pic de mortalité a été observé en mars-avril 2020 par rapport aux années précédentes. Ce pic est moins haut, mais plus large, que celui qui était lié à la canicule de 2003.
Quant aux effets indirects de mortalité supplémentaire ou de mortalité évitée, ils seront très compliqués à mettre en évidence de façon robuste, par exemple en ce qui concerne la baisse de la pollution et l'amélioration de la qualité de l'air.
On ne peut que constater que l'épidémie à laquelle le monde est confronté bouscule de nombreuses certitudes, y compris certaines qui paraissaient parmi les plus fermement établies. Les travaux que conduit l'Office sur les différentes dimensions du sujet n'en sont que plus indispensables.