, a estimé que, certes les enfants semblent peu infectés par le coronavirus, mais plus de la moitié d'entre eux n'est actuellement plus vaccinée contre les maladies « classiques », notamment la méningite ou la rougeole, ce qui fait peser un gros risque sanitaire sur la rentrée de septembre. La maladie de Kawasaki reste exceptionnelle. On constate que les enfants s'infectent davantage dans leur famille que lorsqu'ils sont en groupe, ce qui est plutôt rassurant. Le retour du personnel à l'école suscite plus d'inquiétude : les maires hésitent à faire revenir les personnes atteintes d'obésité ou de diabète, qui peuvent représenter jusqu'à 50 % des effectifs.
Concernant l'immunité, on peut tirer des enseignements des travaux des vétérinaires, qui sont confrontés à des infections par coronavirus chez les chiens et les chats : les vaccins qui existent sont peu efficaces, protègent peu de temps et sont parfois facilitants. Les États-Unis ont d'ailleurs cessé de faire vacciner les chats contre les coronavirus, alors que ceux-ci peuvent être très dangereux pour eux – au contraire, la France continue à faire vacciner les chats. Dans cette crise du Covid-19, on peut regretter d'avoir trop peu fait appel à l'expertise des vétérinaires et des laboratoires vétérinaires.