s'est demandé si l'on n'observait pas actuellement une diminution de notre tolérance à la mort. Celle-ci est bien sûr une idée par nature insupportable et l'on n'y est jamais véritablement préparé. Le bilan quotidien des décès égrené par le directeur général de la santé ne contribue-t-il pas à créer un climat malsain ? On a perdu l'habitude des phénomènes épidémiques en les renvoyant aux temps anciens du Moyen-Âge, malgré les avertissements qu'étaient les épidémies de SRAS ou d'Ebola. Le choc en retour est brutal.