a indiqué que beaucoup de familles ont eu le sentiment que la mort n'était plus traitée que comme un événement médical ultime et qu'on les privait de toute forme de rite. Elles viennent chercher à l'hôpital quelque chose qui est une forme de corps étranger – infecté, qui plus est. Pour les croyants comme pour les non-croyants, c'est extrêmement violent. Cette gestion de la mort purement comptable, médicale et technique n'est pas satisfaisante. Il faut réintroduire du rite, sans qu'il s'agisse nécessairement de rite religieux. La mort est un événement de passage fondamental, qu'on ne peut pas réduire à un phénomène médical.