Tout à fait. Nous avons pu mettre l'ensemble des personnels en travail à distance car nous disposions des équipements et de l'infrastructure informatiques qui le permettaient, ce qui n'était peut-être pas le cas dans tous les services de l'État. Nous avons en outre échangé constamment avec nos homologues étrangers, afin de tirer les leçons des pratiques de contrôle à distance.
À notre retour sur site, nous avons vu tout l'apport positif du travail à distance, en développant des méthodes qui n'existaient pas précédemment. Grâce aux liaisons numériques directes avec les exploitants, nous avons ainsi pu contrôler quasiment en temps réel un certain nombre de paramètres d'exploitation, que nous ne pouvions pas voir en situation d'inspection une fois tous les quinze jours.
À travers cette pratique de contrôle à distance, nous avons constaté un grand nombre de bénéfices. À l'avenir, nous entendons donc organiser nos contrôles pour marier les deux approches, à distance et sur site.
Par ailleurs sur les centrales nucléaires, nous sommes à la fois inspecteurs de la sûreté et de la radioprotection, et inspecteurs du travail. Par conséquent, nous avons pu à travers les méthodes de contrôle et d'inspection à distance, puis de vérification sur site, contrôler à la fois la sûreté et les conditions de travail.
Nous avons donc tiré une série de retours d'expérience sur l'organisation pendant le confinement, à la fois en termes d'outils d'inspection et de contrôle, et d'approche intégrée de contrôle.