Dans le texte rédigé par l'Académie, que nous vous avions transmis au moment de sa publication voici environ un an, notre réflexion visait précisément à essayer de lutter contre cette complexité, qui conduit en permanence à ajouter de nouvelles couches aux couches préexistantes, sans que ces dernières ne soient supprimées. Le propos concernant les alliances vise à éviter l'ajout de nouvelles strates. Localement, à la création d'Aviesan, avec le CNRS, l'INRA et l'Inserm sur un site, la réception par les pilotes des unités de recherche permettait un dialogue vraiment formidable, complètement rompu aujourd'hui. Certaines unités de recherche peuvent avoir jusqu'à huit tutelles. Si toutes ces tutelles ne parlent pas d'une même voix, et s'adressent séparément à l'unité concernée, vous imaginez aisément la complexité qui en résulte. Sans aller jusqu'à de telles extrémités, les unités de recherche en biologie – santé ont couramment trois, quatre ou cinq tutelles. En l'absence d'une structure de coordination comme Aviesan, permettant à ces tutelles de s'exprimer d'une seule voix, la situation s'avère très complexe.