Je suis prêt à regarder les chiffres concernant, par exemple, la révision des effectifs cette année. Ce cas de figure doit concerner 0,1 % des candidats. J'ai vu très peu de situations de ce type. De même il faut, pour être PU‑PH en biologie‑médecine, avoir effectué un minimum d'un an à l'étranger, ce qui en biologie ne veut rien dire ; il s'avère que la plupart des candidats remplissent le contrat minimum, mais pas plus. Or, en biologie, un post-doctorat imposerait de partir de trois à cinq ans. C'est le seul moyen pour s'imprégner d'une autre culture, et avoir une véritable réflexion biologique dans sa pratique médicale. Notre système actuel est tellement immobile que la seule façon de le faire évoluer est malheureusement d'imposer des règles strictes.