Nous pouvons, si vous le souhaitez, préparer un document sur les mesures susceptibles de permettre une simplification du système.
Un autre point important concerne l'attractivité. Des recruteurs d'autres pays européens sont actuellement sur le territoire national, et proposent à nos chercheurs des postes avec des salaires deux fois supérieurs à ceux que nous offrons en France. Ainsi, de nombreux jeunes de qualité partent à l'étranger, attirés par ces offres particulièrement intéressantes. Il faut travailler pour remédier à ce problème, dans la droite ligne du programme ATIP‑Avenir, qui a démontré ses capacités. Je pense personnellement qu'il ne suffit pas de mettre de l'argent pour qu'une situation évolue. Il faut commencer par réduire les contraintes administratives, mais surtout se donner les moyens de continuer à attirer des chercheurs et enseignants‑chercheurs de qualité. Ce sont en effet les femmes et les hommes qui seront à la tête des structures de recherche qui feront la recherche de demain. L'attractivité est un élément qui mérite indéniablement d'être renforcé. Le projet de loi évoque cet aspect, mais je pense vraiment qu'il faut faire un effort particulier dans ce domaine.