Je vous propose d'effectuer un point rapide sur la note consacrée aux masques, examinée la semaine passée. Nous avions alors convenu qu'il fallait retravailler non le cœur du document, mais essentiellement les conclusions, souhaitées plus synthétiques.
La note que vous avez reçue tient compte de ces modifications. Elle propose dans l'introduction un executive summary, commençant par la position de l'Académie nationale de médecine sur la généralisation du port de masques « grand public » en période de pandémie, exprimée lors d'une précédente audition, et la reprise de celle-ci par l'Office.
Ce document fait également le constat qu'un certain nombre de pays ont modifié au printemps leur doctrine sur le port des masques dans l'espace public. Notre position est que, même en l'absence de recommandation de l'OMS, le port généralisé du masque, même artisanal, s'impose comme une mesure de bon sens en période de pandémie, en considération notamment de la comparaison internationale. Le lendemain de la présentation de la note et de sa réécriture par nos soins, l'Organisation mondiale de la santé elle-même a d'ailleurs modifié sa position pour aller dans le même sens, ce qui montre que nous étions, d'une certaine façon, précurseurs.
Il existe trois types de masques disponibles : les masques FFP2, les masques chirurgicaux et les masques « grand public ». Il est nécessaire de sérier les différents usages, les masques FFP2 étant destinés en priorité aux professionnels, les masques chirurgicaux à divers usages impliquant d'être particulièrement attentifs, et les masques « grand public » étant portés dans toutes les autres situations, de façon aussi généralisée que possible, le port d'un masque étant toujours préférable à l'absence de masque. Cette position est, en outre, parfaitement en conformité avec les rapports passés de l'Office, en particulier ceux de février et juin 2010 consacrés à la gestion des pandémies.
Je pense que cette rédaction nouvelle prend en compte l'ensemble des commentaires formulés lors de notre dernière réunion, et que la note dans sa version actuelle peut être rendue publique.