Les hôpitaux se sont ensuite vus dans l'obligation de laisser des indications au marqueur sur les housses. Cela n'a pas toujours été facile à vivre pour les familles.
Les entreprises de pompes funèbres ont évoqué des difficultés relatives aux dépôts provisoires dans les cimetières, le statut de ces lieux n'étant pas bien défini. Les corps y sont seulement provisoirement déposés avant d'y être repris, voire envoyés à l'étranger. Plusieurs communautés religieuses ont en effet pris l'habitude d'enterrer leurs morts dans le pays d'origine de la famille, ce qui suppose un rapatriement au Maghreb ou en Israël.
Or, durant la flambée épidémique, toutes les opérations de transport aérien étaient interrompues. La pratique de dépôts de très longue durée s'est développée. D'autres personnes étrangères ont été inhumées dans des cimetières qui n'étaient pas ceux de leur lieu de naissance. La réservation d'une place dans le carré musulman a alors parfois soulevé des problèmes délicats.