J'ai soulevé ce problème au Sénat, puisque notre président de la commission de la Culture, de l'éducation et de la communication, donc également de la recherche, nous avait chargés de petits groupes de travail. Avec Pierre Ouzoulias et Stéphane Piednoir, nous avions travaillé pendant deux mois sur les problèmes de gouvernance. Ce qui était vraiment très frustrant, c'était que l'on a rencontré des personnes qui n'avaient pas été écoutées ailleurs, mais que l'on a été aussi confrontés aux auditions de la commission des Affaires sociales, avec laquelle on ne rivalisait pas vraiment, mais qui avait reçu Françoise Barré-Sinoussi, laquelle n'avait donc pas envie de revenir pour être auditionnée par nous.
Je me suis beaucoup inspirée de nos travaux à l'Office, très intéressants et complémentaires. Je trouve regrettable que l'on ne puisse pas, sur des thématiques et des évènements aussi importants que ceux que l'on vient de vivre, avoir encore plus de travaux en commun. C'est dommage, car finalement tous nos travaux étaient complémentaires, et permettaient d'ajouter une brique. Les deux notes de ce matin en ajoutent encore une autre. Je trouvais ça extrêmement frustrant, car ce que l'on a présenté devant la commission, sur la gouvernance et le déficit de biomédical en France ne sera même pas disponible publiquement. Beaucoup de choses importantes resteront lettre morte.