– Les déchets à faible activité et vie longue (FAVL) se caractérisent par une dangerosité limitée, mais l'impossibilité de procéder à un stockage en surface, ce type de déchet devant être extrait, autant que possible, de la biosphère accessible, ce qui implique de les descendre à une profondeur adéquate en regard de leur dangerosité. Compte tenu de la production et de l'existence de ces déchets, il existe une urgence à leur donner un exutoire. Ces déchets sont en outre très nombreux, comme les déchets contenant du radium, pas nécessairement issus du cycle nucléaire. Ils proviennent de travaux anciens, de la recherche ou des bitumes, et sont donc d'une grande variété. Enfin, ils ne dégagent pas de chaleur.
Cette grande variété impose de penser à un tri, et donc à une caractérisation assez fine et l'identification de familles, en relation avec les caractéristiques radiologiques et chimiques de ces déchets. Ainsi, tous ne sont pas destinés au même site de stockage. Il est dès lors nécessaire d'identifier des sites dédiés, en relation avec les différentes familles. De nombreux travaux ont été conduits dans le passé, avec des échecs. L'Andra a repris le dossier et adopte une philosophie que la Commission encourage de poursuivre.
Ce dossier difficile nécessite un dialogue entre les différentes parties, à savoir l'opérateur, l'Andra, les producteurs de déchets et l'autorité de sûreté. Les analyses de sûreté doivent être rigoureuses et indépendantes, et il sera certainement nécessaire d'être innovant.
Ce dossier évolue donc, et la Commission continuera à le suivre et encourage les acteurs à avancer sur le sujet.