. – L'Office est un bel outil, qui a été bien pensé et qui a vocation à accroître son rayonnement auprès du Parlement et à travailler en lien avec la société. Ainsi, nous avons organisé de nombreuses auditions auxquelles le public pouvait participer en posant des questions qui étaient relayées par les parlementaires. L'Office doit être ce point de rencontre entre science, politique et société.
Les membres du conseil scientifique représentent une diversité d'institutions, de disciplines, d'horizons. J'ai eu le privilège de côtoyer un certain nombre d'entre vous dans diverses instances. Ainsi, j'ai été membre du conseil scientifique d'Universcience quand Claudie Haigneré en était présidente. Dans l'écosystème du plateau de Saclay, j'ai notamment rencontré Valérie Masson-Delmotte ou Béchir Jarraya à NeuroSpin. Quand je travaillais, pour le Gouvernement, au rapport sur l'intelligence artificielle, j'ai eu des interactions avec Raja Chatila ou encore avec Jean‑Paul Laumond, sur des sujets liés. J'ai retrouvé Patrick Netter dans le cadre de petits déjeuners organisés entre l'Académie des sciences, l'Académie nationale de médecine et le Parlement. Voilà deux ans, Robert Barouki a été lauréat du prix Opecst-Inserm pour ses travaux sur le concept d'exposome. Guy Vallancien est l'un des membres actifs et énergiques de la vaillante Académie nationale de médecine. Didier Roux représente ici l'Académie des sciences et l'Académie des technologies. Le conseil scientifique réunit donc une grande variété de talents et de compétences.
Je vous propose de nous lancer sans plus attendre dans le cœur de la discussion. Pour commencer, je vous invite à procéder à un tour de table, qui permettra à chacun de se présenter et d'évoquer les thèmes dont vous estimez que l'actualité nous commande de les considérer en priorité, sachant aussi qu'il y a en ce moment au Parlement une discussion sur l'avenir de la recherche française.
Ce matin, nous avons tous lu dans la presse des articles sur l'effondrement des populations de vertébrés, sujet sur lequel Jérôme Bignon avait rédigé une excellente note scientifique. Chaque année, les rapports de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémique – en anglais : Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) nous alertent sur la perte mondiale de biodiversité. C'est l'un des sujets que nous devons suivre encore et toujours.
Je vous laisse la parole. N'hésitez pas à rebondir sur ce que les uns et les autres peuvent dire.